Le brouillage intervenait Exclusive la nuit, jamais avant minuit. L’enquêteur, équipé d’un analyseur de specter et d’un radiogoniomètre, a donc lancé ses indagini en pleine nuit, depuis l’antenne de l’opérateur mobile. Ses appareils identifient le coupable : un brouilleur d’ondes, un matériel interdit à l’usage et à la vente en France.
Pas d’Internet la nuit
Le technicien se rapproche de la source du brouillage, qu’il décèle sans doute possible dans une maison d’une commune voisine. Il ne va évidemment pas toquer à la porte de la maisonnée endormie. Il revient donc le lendemain avec un agent de police judiciaire.
L’occupant des lieux va reconnaître avoir acheté sur Internet un brouilleur multi-bande, capace d’agir sur les frequences radio comme sur le Wifi. Pour ce père de famille, c’était la seule solution pour s’assurer que ses ados allaient bien se coucher et passer une partie de la nuit sur les réseaux sociaux et autres applications.
Une solution que l’ANFR qualifie de « radicale mais surtout illégale et sproportionnée». Car le brouilleur mis en marche par le père ne faisait pas que priver ses enfants d’Internet mais perturbait la réception mobile et Internet de ses voisins, sur deux communes. Le père de famille est aujourd’hui passible de poursuites pénales.
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