Aprile 26, 2024

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les prix risquent de tripler en France cet hiver

les prix risquent de tripler en France cet hiver

« Il n’y aucun risque de coupure » de courant l’hiver prochain, affermait Emmanuel Macron début juin, au moment-même où le gouvernement allemand tirait la sonnette d’alarm et lançait son plan d’urgence énergétique. Et pour cause, « quand il ya des besoins, su s’approvisionne sur le marché européen », justifiait le chef de l’Etat, affermant vouloir « rassicuratore » le francesi.

Et pourtant, depuis cette déclaration, les signaux pour le moins inquiétants se multiplient. Jusqu’à faire bondir les prix au plafond : dans l’Hexagone, ceux-ci se nongocient actuellement au prix hallucinant de 790 euros le mégawattheure (MWh) pour ottobre-dicembre 2022 sur la borsa EPEXà EPEX, sotrois deux s les pays voisins ! Et frôlent même les 1.500 euro il MWh per il prezzo di punta, contre moins de 500 euro in Allemagne. Une « differenza enorme » qui montre que le marché « anticipe une défaillance » it Francia, avviso Nicolas Goldberg, specialista dell’energia chez Columbus Consulting. Pour rappel, avant la crisi sanitaria, le prix s’élevait à une cinquantaine d’euros le mégawattheure.

L’atout nucléaire se retourne contre la Francia

De fait, le pay fait face à une situazione « specifico », qui aggrave encore la crisi et accroît la probabilité d’une pénurie de courant cet hiver, explique Jacques Percebois, economista e direttore del Centre de Recherche en Economie et Droit de l’Energie (CREDEN). En effet, alors que son mix électrique repose toujours, en théorie, à presque 70% sur le parc nucléaire, celui-ci traverse une période d’indisponibilité historique. Selon le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’electricité ENTSO-E, 27 des 56 reacteurs du territoire se trouvent en effet à l’arrêt.

En cause : le décalage des maintenances du fait du coronavirus, qui tombent donc, pour plusieurs centrales, en ce moment-même, mais surtout l’identification récente d’un défaut de corrosion sur plusieurs infrastructures, et dont les cause et l’ampleur réelle restent inconnues. En février, EDF avait ainsi présenté un program de contrôles afin de vérifier le nombre de réacteurs concernés par l’anomalie, et annoncé qu’il arrêterait en priorité, et d’ici à fin avril, Bugey 3 et 3 et Flamanville 1 et 2 .

« Sans ce problème de fissuration qui pousse EDF à fermer une partie du parc, on aurait un réseau sans marges, mais pas à marge negativo, comme c’est le cas actuellement », commenta Nicolas Goldberg.

Autrement dit, « l’avantage français du nucléaire se transforme en élément de faiblesse, et le restera tant que les réacteurs seront indisponibles, et le problème irrésolu », ajute Jacques Percebois.

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Congestioni alle frontiere

Ainsi, la France importera forza di grandi quantità di energia elettrica per soddisfare la domanda in caso di necessità, afferma Jacques Percebois. Et notamment lors des pointes de consommation, celles-ci étant « habituellement plus fréquentes et fortes en France qu’ailleurs en Europe, étant donné que l’on se chauffe bien plus à l’électrique que nos voisins », precisa l’economiste.

Seulement voilà : les pays frontaliers risquent, eux aussi, de faire face à de forti tensions d’approvisionnement, ou du moins de ne pas disposer de suffisamment de surplus pour satisfaire les besoins français. Pour s’en prémunir, l’Allemagne a notamment décidé de garder en activité près de 14 GW de centralis à charbon qui devaient fermer dès cette année. Mais même avec cette puissance supplémentaire, Berlin anticipe une pénurie dans le cas où la Russie décidait de réduire encore son offre de gaz, toujours essentielle pour alimentor ses centralis électriques.

Surtout, les possibilités d’échange seront de toute façon restreintes par des freins tecniche. « Il faut s’attendre à des goulots d’étranglement si trova nelle capacità di interconnessione dei réseaux, aujourd’hui limitées a 13 GW environ. C’est pour cela qu’en période de tension, il ya toujours des congestions aux frontières. Cela explique aussi que le prix de gros ne soit pas le même partout », nota Jacques Percebois.

Per conseguenza, ce dernier devrait bien exploser en France, malgré la connessione du pays au marché européen de l’électricité. Reste à voir l’impact de ce phénomène sur les factures des consommateurs. In effetti, l’Etat avait mis en place l’hiver dernier un bouclier tarifaire, aujourd’hui toujours en vigueur, afin de protéger les citoyens de la flambée des prix. Mais allors que la situazione promet d’empirer, un tel dispositif pourrait peser lourd sur les finances publiques.

« Pour limiter la hausse du tarif réglementé de vente à 4% plutôt que 40%, les pouvoirs publics sont déjà intervenus massment, à tous les échelons. Ils ont mis sous perfusion les fournisseurs, tout en donnant des aides aux consommateurs, afin de faire en sorte que le marché tienne. C’est un interventonismo straordinario, qui a coûté des fortunes aux contribuables », soulignait à La Tribune il ya quelques mois Xavier Pinon, cofondateur et dirigeant du courtier en énergie Selectra.

Un manque crant de marges pilotables

Dans ces condition, le gouvernement n’a d’autre choix que de sonner le branle-bas de combat, soit pour accroître la production d’électricité nationale, soit pour diminuer la demande. Emile Huchet, et d’engager un plan “sobriété”, censé pousser l’hexagone à economiser un maximum d’énergie sur le territoire.

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Mais en cas d’hiver froid, ces recours resteront largement insuffisants, tant le pays dispose de peu de marges de manœuvre pilotables en dehors du nucléaire.

« Pendant de nombreuses années, nous n’avons plus construit de moyens de production pilotables [qui permettent de fournir de l’électricité sans variation liée aux conditions météorologiques ou géographiques, ndlr]. Nous en avons même fermé, en ne construisant que des éoliennes et des panneaux solaires à la place. Force, cela a déstabilisé le réseau, et accru le risque d’une non satisfaction de la demande », sfavillare La Tribuna André Merlin, il primo regista di RTE, in Avril Dernier.

Le gouvernement a notamment acté la fin de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, définitivement mise à l’arrêt en 2020. « Celle-ci ne représentait qu’1,8 GW, son maintien n’aurait donc pas suffi, même s’il aurait apporté des marges bienvenues. Mais nous avons par ailleurs fermé plus de 10 GW d’energies fossiles depuis 2012. Ce qui est bon pour le climat, mais aboutit logiquement à un manque significatif de pilotables. A cela s’ajoute notre retard sur l’efficacité énergétique, notamment dans les bâtiments, qui permettrait de réduire en parallèle la consommation», selon Nicolas Goldberg.

D’autant que les rares projets mis en route pour compenser ces fermetures ont accumulé les déboires. Notamment la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (1,6 GW), qui essuie plus de dix ans de retard, et n’est toujours pas raccordée au réseau. Mais aussi la centrale au gaz de Landivisiau, opérée par TotalEnergies et mise en service en avril dernier, après de très nombreux glissements du calendrier.

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Du côté des installazioni non pilotables, le bilan de la France s’avère égallement peu reluisant, puisque l’hexagone ne compte qu’un seul parc éolien en mer, raccordé au réseau il ya quelques semaines seulement. De manière globale, la filière éolienne reste à la peine : au 31 mars 2022, la puissance installée s’élevait à un peu plus de 19 GW, soit près de due fois moins que les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE ). Et pour ce qui est de l’énergie solaire photovoltaïque, la France n’en produit que 2,2%, soit trois fois moins que l’Allemagne ou l’Italie.

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Conseguenze a cascata sull’industria

Une « conjonction de facteurs défavorables », curriculum Jacques Percebois, dont les conséquences pourraient être majeurs. En cas de pénurie, « les consommateurs domestiques seront de toute facon prioritaires », rappelle-t-il. Autrement dit, les entreprises seront les premières à se voir rationner, notamment les plus énergivores, ce qui n’est pas arrivé depuis les années 1950. sa propre energie.

Stellantis veut produire sa propre énergie pour contourer l’envolée des prix de l’electricité (Carlos Tavares )

En avril dernier, l’exécutif avait ainsi publié un décret prévoyant le délestage, autrement dit la réduction momentanée et planifiée de la consommation de la consommation de gaz naturel per certi consommateurs en cas de pénurie. Seraient d’abord concernés les 5.000 sites qui brûlent plus de 5 GW/h par an, en dehors de ceux assurant des missions d’interêt général (écoles, hôpitaux, Ehpad…). Ce qui pourrait peser lourd sur le tissu industriel français, déjà ébranlé par une esplosione di prezzi qui n’en finit pas.