Maggio 4, 2024

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Le réalisateur iranien Dariush Mehrjoi et sa femme ont été tués à leur domicile – Actualité Cinéma

Le réalisateur iranien Dariush Mehrjoi et sa femme ont été tués à leur domicile – Actualité Cinéma

Le réalisateur Dariush Mehrjoi, figure importante qui a contribué à la reconnaissance internationale du septième art iranien dans les années 1960, a été assassiné avec son épouse, samedi 14 octobre, à leur domicile près de Téhéran. Il avait 83 ans.

Il était l’une des figures marquantes du cinéma iranien et a largement contribué à sa renommée sur la scène internationale avec son film “La Vache” de 1969. Le réalisateur Dariush Mehrjoi a été assassiné samedi 14 octobre, avec son épouse, actrice et scénariste. Waheeda. Muhammad Far, alors qu’ils se trouvaient chez eux, près de Téhéran. Leurs corps ont été retrouvés poignardés par leur fille. Le réalisateur avait 83 ans.

« Au cours de l’enquête initiale, nous avons découvert que Dariush Mehrjoi et son épouse […] Il a été tué de plusieurs coups de couteau au cou. » a commenté Hossein Fazili-Harikandi, juge en chef de la province d’Alborz, a rapporté l’agence de presse en ligne Mizan. Quatre suspects auraient été identifiés et deux d’entre eux arrêtés. Les circonstances de ce double meurtre restent floues.

Dans une interview publiée dimanche par le journal Etemad, l’un des rares quotidiens réformateurs et indépendants encore existant en Iran, l’épouse du réalisateur, 54 ans, a révélé qu’elle avait récemment reçu des menaces de la part de quelqu’un et qu’elle avait été victime d’une dispute. . Dans leur maison. « Nos enquêtes n’ont révélé aucune déclaration officielle faisant état d’une invasion illégale de la résidence de la famille Al-Maharjoui et d’un vol de leurs biens. » » a déclaré Hossein Fazeli-Harikandi.

Une figure pionnière du cinéma iranien

Né le 8 décembre 1939 à Téhéran, Dariush Mehrjoi fut un pionnier de la nouvelle vague du cinéma iranien et, comme ses pairs, il fut souvent confronté à la censure, non seulement sous le Shah d’Iran, mais aussi depuis la Révolution islamique en Iran. 1979.

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Après être parti étudier la philosophie aux États-Unis, il retourne en Iran où il lance une revue littéraire, avant de sortir son premier film en 1966. Diamant 33; Une parodie des films de James Bond. Il a été projeté à la Mostra de Venise en 1971. vacheCelui qui raconte la perte traumatisante d’un animal aux mains de son propriétaire agriculteur, repartira avec le prix du jury.

On lui doit également M. Le Knife (1970) et Cours (1974). Il a vécu en France entre 1980 et 1985 et a signé le documentaire Le voyage au pays de Rambo. De retour en Iran, il connaît un grand succès en salles en 1987 avec son film Les Locataires, qui raconte la vie de locataires excentriques résidant dans un immeuble de la banlieue de Téhéran.

Sorti en 1990, Hamon est une comédie dramatique qui raconte 24 heures dans la vie d’un intellectuel iranien tourmenté par son divorce et ses questions existentielles, dans un pays envahi par de grands groupes technologiques étrangers comme Sony ou Toshiba.

Tournant régulièrement malgré les aléas de la vie politique iranienne, Dariush Mehrjoi s’est engagé pour réaliser un film en 2022. Petit Los Angeles. L’histoire – écrite par l’épouse du réalisateur – est celle d’une jeune femme (interprétée par Pardis Ahmadiyya) qui voit son talent musical découragé par son père, qui ne le voit pas de cet œil. En 2014, la plupart de ses films ont fait l’objet d’une exposition rétrospective organisée au Forum de l’Image, honorant sa présence.

“Je ne fais pas de films directement politiques pour promouvoir une certaine idéologie ou un certain point de vue. Mais tout est politique (…) Le cinéma est comme la poésie, il ne peut prendre parti pour personne. L’art ne doit pas se transformer en outil de propagande.” Dariush Mehrjoi l’a récemment déclaré aux médias iraniens.

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