Aprile 29, 2024

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Avec Le Château des Rentiers, Agnès Desarthes anticipe l’un des livres les plus personnels (et drôles) de la rentrée littéraire.

Avec Le Château des Rentiers, Agnès Desarthes anticipe l’un des livres les plus personnels (et drôles) de la rentrée littéraire.

Dans son nouveau roman, l’auteur évoque le souvenir de ses grands-parents, et s’imagine vivre comme eux lorsqu’ils seront grands, dans une sorte de société autogérée entre amis.

Le Château des Rentiers est une rue du 13ème arrondissement de Paris, lieu où vivaient les grands-parents maternels d’Agnès Desarthes, juifs d’Europe centrale qui vivaient dans une commune, dans une sorte de colocataire. « Les Brigades » plus spécifiquement avec des personnes de leur génération et d’origines similaires, dans l’entraide et la solidarité.

Dans son nouveau livre, la romancière imagine recréer la même chose pour ses vieux jours, avec ses amis : “Maintenant que je suis plus âgé, je pense qu’ils ont peut-être trouvé quelque chose. Et donc j’essaie de voir comment on peut inventer le même genre de système, qui donnerait envie de vieillir. Parce que c’est une horreur que tout le monde souffre.” Aujourd’hui, dans nos sociétés : les gens vivent de plus en plus longtemps, et ils sont de plus en plus nombreux, et personne ne veut particulièrement s’occuper d’eux. J’essaie de répondre joyeusement, car nous avons peur des EHPAD ou des lieux de décès, et bien souvent ils ont raison.

“dans la vieL’auteur continue, Nous voulons tous voir ce qui se passera dans un an ou deux et ainsi de suite. Jusqu’au jour où on se dit qu’on ne veut plus avancer. C’est comme s’enfoncer les talons dans le sol et se retenir. Il faut donc continuer. Pour avancer, s’amuser, faire des projets. Parce que c’est ce que signifie être en vie.”

Bienvenue dans l’autodérision

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Et puis, avec ce désir quelque peu utopique comme elle l’avoue elle-même, Agnès Desarthes avance son récit. Cela lui permet également de se remémorer de nombreux souvenirs de son enfance dans cette communauté : des mots yiddish, des visages, notamment des sensations liées à l’alimentation, à la cuisine, comme ce gâteau aux noix.

Toujours réticente à parler d’elle, contrairement à la plupart des écrivains, elle utilise ici rarement l’humour et l’auto-ironie : “Ne vous arrêtez pas lorsque vous écrivez de l’autodérision sur vous-même. Peut-être que l’autodérision est la plus belle façon de se présenter, sans fausse pudeur et sans arrogance ni vantardise. L’autodérision, je la pratique au quotidien mais “ça fait seulement là dans deux de mes romans précédents. Mais je ne me suis jamais « exposé » comme dans ce nouveau livre. L’autodérision accompagne cette révélation. “

Château des locataires A lire également les deux récits terribles d’Agnès Desarthe, une conférence en Ecosse au cours de laquelle elle a perdu la voix, et les abus presque vulgaires de la part d’un obstétricien qui regarde d’un air sombre sa grossesse après quarante ans.

Château des locatairesd’Agnès Desarthes, aux éditions Olivier