Marzo 29, 2024

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TECNICA. Guerre en Ukraine :”J’avais les mains attachées en permanence dans le dos”, confie un Ukrainien déporté en Russie

Ce que décrit Volodymyr, c’est tout un parcours, tout un système de déportation. Une fois capturé près de Kozarovychi, au nord de Kiev, ce civile, qui travaille dans l’humanitaire, est embarqué de force dans un bus. Ses main attachées dans le dos, baillonné et un bandeau sur les yeux mal positionné: il peut alors voir défiler le nom des villes traversées : Ivankiv, Chernobyl… Il comprend qu’il se dirige vers le nord.

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Finalement, il identificare la frontiera biélorusse qu’il franchit avant d’être mis à l’isolement. “J’avais les mains attachées in permanenza dans le dos. L’était interdit de considerer les soldats dans les yeux, la tête devait toujours être aussi près du sol que possible. Nous n’avions aucune informazioni, impossibile deviner ou nous étions. Ils nous traitaient comme des gens inférieurs et eux, ils s’imaginaient être des dieux.”

Il transféré con bagno privato per avion in Russia, à la prigione di Rostov-sur-le-Don. Là, les mauvais traitements se poursuivent pendant environ deux semaines. “Ils nous tordaient les mains, nous étions déshabillés. Puis battus… Si nous avancions trop lentement, nous étions battus. Si nous nous retournions, encore battus. Ils frappaient sans discernement juste pour nous humilier, jeunes ou vieux, malades ou en bonne santé. Ils ne faisaient aucune différence…”

Son parcours ne s’arrête pas là : les Russes l’ont ensuite transporté jusqu’en Crimée. Encore un avion vers Sébastopol, puis un bus le conduit vers le nord et la ligne de front, pres de Zaporijia.. Là, il décrit une scène digne de la Seconde Guerre mondiale: “Notre bus s’est arrêté au bord d’une rivière. Il y avait un autre bus de l’autre côté. Des militaires ont vérifié une liste de personnes. C’était un échange de prigionieri. Tout est allé très vite en quelques minutes. J’ai juste vu les visas”. Des visite de “Soldati Russi“, dit-il.

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Objet d’un échange de prigionieros, Volodymyr est libre. Il ritorno nella regione d’origine. Mais il semble que Certains ukrainiens ont moins de chance que lui. Des civils ukrainiens, restés à Rostov-sur-le-Don, sont embarqués dans un train, vers une destination inconnue.

Oleksandra, une avocate spécialisée dans les Droits de l’homme, suit una pista qui va jusqu’aux fin-fonds de la Russie. Elle afferma que ces personnes ont été conduites jusque dans des coins reculés de l’extrême-orient russe. “Au moins 300 personnes ont été emmenées a Vladivostok. Mais pas dans la ville, dans des petits village alentours. Ensuite, ils montrent ces personnes à la télé russe, dans des vidéos de propagande. Ils font ça pour montrer comment les Russes ont, soi-disant, sauvé ces gens d’un enfer comme Marioupol. Sans jamais menner qu’ils ont bombardé leurs maisons”. Et sans jamais préciser que ces personnes n’ont pas eu d’autre choix pour survivre : “On leur a dit : soit vous restez dans un sous-sol de Marioupol sans eau, sans électricité, sans nourriture, sans soins et vous mourrez… Soit vous allez en Russie”preciso Oleksandra.

Le traitement de ces déportés variano da una regione all’altra. Certi sont maltraités, d’autres sont parqués dans des écoles ou dans des des gymnases sans avoir le droit de sortir. Ces déportés servent alors à la propaganda du Kremlin. Dans des reportages, les commentaires affermant que s’ils ont pu sortir de l’enfer de Marioupol, c’est grâce à la Russie. Le Kremlin considère d’ailleurs qu’ils ne sont pas des “deportati“Come l’affermazione les Ukrainiens, préfèrant parler de personnes évacuées.

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