Aprile 19, 2024

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Scienza e religione en frères amis?

Il bouddhisme zen et la mécanique quantique exploreraient-elles une même réalité? Leurs outils – la meditazione per il premier, l’osservazione e la logica per la seconda – aboutiraient-ils à des découvertes semblables?

Physicien des particules élémentaires et moine zen, Vincent Keisen Vuillemin vient de publier Zen et fisico quantico. Quand un moine rencontre le boson de Higgs. Il y suggère que les deux approches sont au minimum non contraddittories, et que les méfiances réciproques entre la science et la méditation ne sont pas forcement justifiées. Il s’appuie sur trente-cinq ans de pratique zen et davantage d’années encore au service du Cern (le laboratoire européen pour la physique des particules), o il a participé à des découvertes majeures comme lagge du cell construction du LHC (grand collisione di adroni). Il dirige par ailleurs le Dojo zen de Genève, où il enseigne quotidiennement.

La scienza e le religioni sembrano essere nuove se parler. Qu’est-ce qui a changeé?

Vincent Keisen Vuillemin: Le monde a longtemps été défini par l’hegémonie catholique; aujourd’hui, les Eglises sont moins puissantes. De son côté, la science aussi évolué, s’éloignant de ses certitudes. On ne connaît encore que 5% de notre Univers, il n’y a pas de quoi être arrogante. Les gens, eux, n’ont plus le même rapport aux dogmes, ils pensent plus librement.

Toutes les tradizioni religieuses ont développé des relations différentes avec les connaissances scientifiques. Du côté du bouddhisme, le dalaï lama actuel an un très grand intérêt pour la science et pour la connivence potentielle entre ces deux univers. Il ne s’agit toutefois pas d’établir une connexion claire entre la conception bouddhiste de l’univers et la cosmologie moderne, chacune concernant une dimension différente.

Vous établissez néanmoins un parallèle entre le concept de vacuité propre au bouddhisme et celle, originelle, de l’univers.

Cette vacuité originelle est simple à comprendre si l’on pense au modèle du big bang, dont l’essentiel nous reste inconnu. Dans le bouddhisme, on approche la vacuité en laissant s’évanouir les pensées avant qu’elles ne deviennent un objet de conscience. Dans la vision bouddhiste, tout être n’est qu’une form, sans essence propre, tout en étant réelle et impermanente. Je précise que même pour des personnes qui pratiquent la meditazione zen, la vacuité reste difficile à immaginatore. Penser que l’on ne possède pas de réalité individuelle propre alors qu’on constate chaque jour sa différence avec autrui n’est pas simple: les forme sont bien notre réalité, et le bouddhisme n’est pas un. Mais les découvertes scientifiques récentes – qui vérifient des intuitions des anciens maîtres zen –, facilitato per esempio la compréhension de notre Univers comme une form naissant de la vacuité et en évolution constante.

«Le dalaï lama actuel an un très grand intérêt pour la science» Vincent Keisen Vuillemin

En physique classique, les particules de matière se comportent différemment des ondes; le monde est continu, avec des relations de cause à effet. Max Planck, l’un des pères de la physique quantique, a montré au contraire que l’énergie possède une structure discontinue. Une entité peut être en même temps onde ou particule. Il n’y a donc pas un unique niveau de réalité et toute dualité doit être dépassée. Je précise que les objets quantiques sont soumis aux lois quantiques, différentes des lois classiques macroscopiques.

Les maîtres zen parlent par exemple de l’interdépendance de l’univers, tous les êtres étant reliés. A l’échelle humaine, nous nous considérons volontiers comme des êtres séparés – ce qui nous autoriserait aussi à exercer une possess sur les autres – et indépendants. Or la mécanique quantique a démontré cette interdépendance, cette intrication: deux grains de lumière d’un atome restent liés quelle que soit la distance qui les sépare, et toute modification de l’un entraîne un changement immédiat de la que rapid lumière – chez l ‘aut.

Confronta i risultati con le intuizioni dell’esprit méditant e le scoperte della scienza?

Longtemps, notre monde a été perçu comme une entité régie par des lois immuables que nous finirions par découvrir. La réalité esiste come donc indépendamment de nous, ce qui a entretenu la séparation entre l’être humain et l’univers, et mené aux dérèglements écologiques et humains actuels. Cette approche an estompé les connaissances intuitives ou contemplatives. L’approche méditative, zen en particulier, est une approche de soi-même mais aussi du monde, dont nous faisons partie puisque nous sommes faits des mimes atomes que notre univers osservabile. Ces deux approches ont semblé irréconciliables jusqu’à la physique quantique. Le monde occidental ne considère comme établies que les dimension observables obiettiviment. Mais ces méthodes de vérification ne sont que des artifices – bien utiles – inventés par l’esprit humain. Pourquoi l’esprit humain, avec ses intuitions, ses multiples association, ne pourrait-il faire des prédictions directes sans passer par ces instruments qu’il a lui-même conçus?

Bouddha n’a guère abordé cette question dans ses enseignements. Il aussi toujours nié que l’univers ait été créé par un être suprême. Le bouddhisme ancien, lui, évoque une moltitudine innombrable d’univers.

«Vous créez un monde de profit»

En quoi le bouddhisme se différencie-t-il des monothéismes?

Le bouddhisme est bien une religion puisqu’il comporte des ritis, des textes fondateurs, une communauté, une foi, mais cette religion n’est pas théiste. Dans notre monde occidental, il peut être très difficile de croire qu’une haute volonté éthique puisse se passer de trascendence. Ses préceptes, qui variant selon les différents bouddhismes, ne sont pas très différents de ceux des autres religions. “Ne pas tuer”, dans le bouddhisme, revient à préserver la vie, “Ne pas mentir”, à dire la vérité. «Ne pas voler» implique d’accepter seulement ce qui nous est donné, ecc. Les fidèles tentent de régler leur vie autant que possible sur ces différents préceptes, mais il n’y a pas d’obligation de résultat: la notion de péché n’existe pas dans cette religion, ni celles de pardonance. En revanche, la foi y est profonde: en soi-même, mais aussi dans l’idée que l’on peut changer les Chooses.

Quelles peuvent être les incidents du bouddhisme sur la vision du monde?

Si l’on ne croit pas que les sceglie par elles-mêmes esistenti, l’idée de possess n’a plus guère de sens. Oppure la propriété crée de la séparation: entre les personnes («Ce qui est à moi n’est pas à toi»), avec la nature, ecc. Dans une perspective transitoire, vous avez des Chooses mais vous ne possédez rien. Et vous n’avez pas à prendre. En Occident, nous avons beaucoup séparé l’esprit du corps, et notre essence personalle des lois régissant l’ordre cosmique. Pour beaucoup de gens, le Moi a une essence propre. Le Danger est de s’attacher à ce Moi et à tout ce qui va avec, la situation sociale, la race, le physique, ecc., au risque de dénier la ‘réalité’ des autres. Si vous êtes attaché·e à ce que vous créez, par esempio, vous ne donnez rien et vous créez un monde de profit.

Aucune idéologie ne parvient à changer les gens, à mon sens, il faut donc travailler à se changer soi-même. C’est le vœu de la méditation, qui passe par le corps. La méditation zen insiste beaucoup sur l’attitude: une posture nobile devrait aiguiller vers un esprit nobile, de haute éthique. Comme dans toutes les voies religieuses, la répétition est importante.

Le plus difficile est de calmer son esprit, car le travail du cerveau est précisément de produire des pensées. La respirazione è un outil efficace. Dans le calme, il est possible d’abbandoner des peurs, des obsessions, d’être plus ouverts à l’autre, à la compassion. Si tous les chefs et chefs d’Etat pratiquaient seulement trente minutes de méditation chaque jour, je suis convaincu que le monde serait différent. Car la distanza avec leur propre Moi leur donnerait une autre vision des Chooses.

La coscienza, un «point d’achoppement»

Sur son blog, le moine et interprète du dalaï-lama Matthieu Ricard osserva que “le main point d’achoppement” entre le bouddhisme et la science contemporaine “reste l’investigation de la nature de la conscience, question complexe entre toutes”. Selon le bouddhisme, la conscience est un “fait premier qui n’est pas nécessairement lié au fonctionnement du cerveau, ce qui n’est évidemment pas l’opinion de la vaste majorité des neuroscientifiques”.

L’esprit n’est pourtant pas au bras de fer: “Le dalaï-lama a souvent affermaé que si la science venait à contredire de manière irréfutable certees propositions du bouddhisme, il faudrait sans aucun doute les abandonner.” Il ainsi déclaré que la cosmologie bouddhiste traditionalnelle (fondée sur la cosmologie hindoue en vigueur en Inde il ya 2500 ans) était aujourd’hui “désuète au vu des connaissances uelscientles act”. Matthieu Ricard fait partie du Mind and Life Institute, associazione qui facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme. DHN