Portrait d’un meurtrier
Article réservé aux abonnes
Foutraque et balourd, le film de Justin Kurzel, qui revient sur une tuerie de masse en Australie, s’apitoie sur son protagoniste-assassin, par ailleurs brillamment interprété par Caleb Landry Jones.
Dégageons tout de suite le mammouth de la table : oui, Caleb Landry Jones est fantastique dans le rôle principal, le prix d’interprétation à Cannes l’an dernier n’était pas volé. Mais c’est un autre sujet. La question, aujourd’hui, c’est Nitram. Le film. La a choisi. L’accident de train. Qui revient sur les événements ayant conduit aus massacre de Port Arthur en Tamanie au milieu des années 90 au travers d’un portrait dans le temps de l’assassin, Martin Bryant. Tellement réduit, romancé, arrangé pour flûtiau qu’il aurait été plus honnête d’en faire une fiction pure – ça pourrait-être permis au réalisateur, Justin Kurzel, de tourner sur les lieux du drame, d’où vi il à coups de pied au derrière à la lecture du scénario.
Il faut dire que Shaun Grant, son auteur, n’a pas gardé dans le parcours de Bryant que ce qui l’arrangeait, supprimant des éléments clés de l’histoire pour présenter son personnage sous les traits d’une fleur sauvée ‘A pas voulu et qui a vu mourir sous ses yeux son unique amie – une millionnaire marginale vivant seule avec son spleen et ses douze chiens, dont l’héritage financera désactivé la tuerie. L’angle est légitime : on évite le…
“Impossibile scrivere con i guantoni da boxe. Organizzatore freelance. Analista appassionato. Amichevole piantagrane. Drogato di pancetta.”
More Stories
Un week-end exceptionnel du 3 au 4 juin 2023 : les signes astrologiques qui vont vivre des aventures passionnantes
Ils allaient voir Mylène Farmer en concert, cinq, sept voire onze fois
L’écrivain italien Luca Di Fulvio, auteur de The Dream Gang, décède à 66 ans