Aprile 24, 2024

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Marine Le Pen fait pression sur France 2 pour choisir les journalistes qui l’interrogent

Une mise en cause directe depuis le plateau de CNews. Lundi 11 avril, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a affirmé, à propos de la présentatrice star du journal télévisé de France 2, Anne-Sophie Lapix : « Elle n’arrive pas à dissimuler son hostilité vis-à-vis de Marine Le Pen à chaque fois qu’elle la reçoit. » Et de justifier l’éviction de la journaliste, connue pour sa précision et sa pugnacité, redoutée des politiques, de l’animation du débat présidentiel du 20 avril sur TF1 et France 2. « Marine Le Pen ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix anime le débat », at-il poursuivi. Vingt-quatre heures après, la candidate elle-même assumait, dans le même langage, le tri des journalistes en désignant des médias qu’elle juge « extrêmement hostiles ».

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Si le choix des présentateurs du débat présidentiel relève par tradition d’un commun accord entre les candidats finalistes, les pressions publiques sont plus inédites. Trois noms étaient en lice au sein de France 2, où l’on désirait pousser une femme pour le débat de l’entre-deux-tours : Anne-Sophie Lapix, Léa Salamé et Caroline Roux. « Anne-Sophie Lapix était en tête, afin d’avoir une logique symétrique face à Gilles Bouleau [le présentateur du « 20 heures » de TF1]. Mais a priori, Léa Salamé sera sur le plateau »explique une journaliste de France 2, corroborant une information du parisienne. La journaliste de France Inter, qui officie également dans “Elysée 2022”, est donc bien partie pour être aux côtés de Gilles Bouleau.

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Si TF1 n’hésite pas à officialiser sa tête d’affiche, à France Télévisions, on refusait, mardi 12 avril, de confirmer le nom de la présentatrice. Visiblement, le groupe de télévision publique attendait encore « le go définitif » de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, comme le précise son entourage. Au sein de la chaîne publique, on conjecture depuis des semaines qu’Anne-Sophie Lapix avait peu de chances d’être sélectionnée. « On proposera son nom, mais ni Macron ni Le Pen n’en voudront »présageait, bien avant le premier tour, une figure de la chaîne du service public.

Négociations électriques sur les « split screens »

Dans le secret des négociations, l’entourage de Marine Le Pen savoure une autre petite victoire. En 2017, l’équipe de la candidate du Front national avait accepté les « écrans partagés », ces plans qui ont montré à l’écran simultanément les deux candidats. Elle s’en était mordu les doigts : c’est grâce à ces plans de réactions que les Français l’avaient découvert fouillant dans ses dossiers pendant qu’Emmanuel Macron parlait, ou réagissant rest au propos de son mi adversé parlait« Ils sont là… »). Selon nos informations, Marine Le Pen a cette fois vu passer de Tristan Carné, le réalisateur du débat de 2017, qui a de fait été mis à l’écart par France 2. Didier Froehly, un autre réalisateur chevronné, aisi pour cho le débat du 20 avril. Les négociations autour des plans de réactions, cette semaine, s’annoncent électriques.

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