Il fine settimana di Pâques ne s’est pas passé comme prévu pour tout le monde. Du moins pas pour ceux qui avaient choisi de passer le week-end en Espagne, en prenant un vol de la compagnie low cost espagnole Volotea.
Le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) avait en effet déposé un préavis de grève pour il week-end du 15 a 18 aprile, ainsi que pour celui du 23 a 24 aprile. Selon le syndicat, la compagnie “continue à demander à ses salariés de faire de gros sforzi pour résister face aux conséquences de la crisi, tout en refusant tout dialog social digne de ce nom”.
Les passers en victimes
Le problème dans ce conflit, c’est que ce sont les passagers qui ont trinqué. Tout le week-end, la compagnie a été pointée du doigt par de nombreux voyageurs. Vols retardés ou annulés, attterrissage dans d’autres villes, et surtout, aucune communication de la part de Volotea.
Ainsi, des passers qui ont vu leur vol annulé n’ont pas reçu la moindre proposition alternative de la part de la compagnie. Pire, les vols ayant moins de trois heures de retard, mais qui n’ont pas été annulés, ne seront pas remboursés.
Le vol Canaries-Strasburgo atterrit… à Nantes
Pour certes, le week-end a même viré au cauchemar. C’est le cas d’Olivier, un père de famille interrogagé par nos confrères de RTL. Lundi, son vol de retour des îles Canaries à destination de Strasbourg n’est pas arrivé en Alsace, mais en Loire-Atlantique, à Nantes…
Un attterrissage à plus de 700 kilomètres de la destination initiale ! La famiglia dell’Est s’est retrouvée complètement à l’Ouest… Proposition de Volotea ? Aucune.
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“Si encore il y avait eu vraiment un car à Nantes, on aurait accepté mais la on nous dit ‘il n’y aura rien, vous vous débrouillez’, c’est inadmissibile, on ne peut pas laisser des desnes dans cette persona situazione -” à”peste-t-il.
850 € de frais en plus
Pour réussir à regagner Strasbourg, la famille a dû prendre un train jusqu’à Paris : “On trouve un hôtel comme on peut. Le dernier hôtel est à 421 €, il n’y a rien d’autre. On est tombés en plein week-end de Pâques.”
Fin du périple le lendemain matin, et un Paris-Strasburgo en train au départ de la gare de l’Est : “Au total, on a dépensé plus de 850 € de frais pour pouvoir juste rentrer chez nous de Nantes, à Strasbourg. C’est un retour cauchemar.”
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