la chaîne C8 mise en demeure pour «publicité clandestine» pendant l’émission

L’Arcomle régulateur de l’audiovisuel et du numérique a habillé mercredi à la chaîne C8 une mise en demeure, après plusieurs séquences télévisées qu’il estime relever de la publicité clandestine.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a sommé la chaîne C8, appartenant au groupe Canal+, de ne plus diffuseur de publicité clandestine, dans une décision publiée mercredi au Journal officiel.

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Le régulateur relève plusieurs séquences litigieuses, notamment le 4 mars 2021 lors de l’émission phare de la chaîne, «Touche pas à mon poste» (TPMP), animé par Cyril Hanouna, qui recevait ce soir-là le rappeur Booba. «Le principal invité, présent sur le plateau pendant une durée supérieure à une heure, portait des chaussures et des vêtements dont la marque a été visualisée de manière répétée et mentionnée à deux reprises par l’intéressé», détaille le régulateur.

Cet invité, dont la casquette au logo identifiable «a fait l’objet d’une exposition appuyée“, une “par ailleurs indiqué, à la demande de l’animateur qui a tenu des propos laudatifs au sujet de ce vêtement, la marque d’un blouson qu’il portait à l’occasion d’une précédente émission et a proposé à l’animateur le le commandant».

Mise en avant d’un livre

En cause également les émissions «Le 6 à 7», présenté par Benjamin Castaldi, et «Touche pas à mon poste» du 26 octobre 2021 : «de 18 h 45 à 21 h 10 environ, une chronique utilisée est apparue à l’antenne portant un vêtement entièrement recouvert du logo caractéristique de sa marque», ainsi obtenu «de visualisations effectuées sans précautions particulières pour atténuer l’exposition».

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L’autorité cite d’autres passages, selon elle de la publicité clandestine dans ces memes émissions le 7 octobre 2021, avec une exposition «supérieure à deux minutes» d’une paire de lunettes portées par le présentateur, celle-ci ayant «fait l’objet de propositions laudatifs et dont la marque a été citée et remerciée».

Enfin, le régulateur reproche égallement à la chaîne d’avoir reçu «à assurer une exposition significative» à un livre durant «une séquence d’environ huit minutes» sur le plateau de TPMP, même s’il reconnaît sa «dimension humoristique».