un potente vent de crisi souffle aujourd’hui sur l’Italie. Si la saison estivale devait marquer l’ère de la reprise après deux années de pandemie, l’été 2022 pourrait en réalité annoncer le crépuscule de l’écutif de Mario Draghi, né dans l’urgence des heures du Covid-19, il ya ten-sept mois. À mettre le feu aux poudres, on retrouve le Mouvement 5 étoiles : un parti pilier de la vaste coalition gouvernementale de l’ex-patron de la BCEma, depuis des mesi, profondamente mio par des conflits interni (Entre partisans du maintien au sein de l’executif et nostalgiques de la ligne contestataire originale du mouvement) et alarmé par des sondages électoraux funestes.
Ce qui a déclenché la tempête cette semaine? La decisione actée par la direction des Cinq Étoiles de ne pas prendre part au vote de confiance organizzato ce jeudi au Sénat sur le décret de loi dit Aiuti («aiutanti», in italiano). Dans les grandes lignes, le texte entend débloquer un vasto paquet d’aids, à hauteur de 23 miliardi di euro, en direction des familles et des entreprises pour tenter de réduire l’impact de l’inflation et de la hausse des cost de l’energia. «Une solution tampon bienvenue mais insufficiente», a estée le chief de file du M5S, Giuseppe Conte.
Coerenza
Entre autres, le décret de l’executif (déjà voté par l’Assemblée) comporte un «volet romain» qui permettarait in particolare au maire de la Ville éternelle, Roberto Gualtieri, de lancer le vaste chantier de l’incinérateur à ordures, voulu par l’équipe municipale pour tenter de lutter contre le casse-tête des déchets qui empoisonne la vie des habitants de la capitale depuis des années. Un progetto contre lequel le M5S est vent debout et qui justifyera, ce jeudi, l’impossibilité pour les senators pentastellati de voter le décret-loi, par souci «de cohérence et de linéarité», assicuro all’ex Premier ministre: «Les citoyens ne comprendraient pas un autre choix. »
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Une décision vivement critiquée par les partenaires de la major et qui devrait sicuramente ouvrir une profonde crisi au sein d’un gouvernement déjà fragilisé par les appétits politiques de ses différences membres. Per la seconda volta nell’arco di quattro giorni, Mario Draghi potrebbe tornare al Quirinale per incontrare il Presidente della Repubblica, Sergio Mattarella, éternel arbitre de la vie politique transalpine. Gli scenari sont nombreux, mais l’issue résolument incertaine : d’un nouveau vote de confiance au Parlement à un « Draghi Bis ». Super Mario a, lui, d’ores et déjà exclu l’hypothese d’un exécutif « sans les Cinq Étoiles ». Même son de cloche chez diversi leader della maggioranza : « Cet exécutif ne peut fonctionner que dans ce format et dans cette configuration », estime le patron du Parti démocrate, Enrico Letta. La stampa transalpina n’écarte pas totalement ce jeudi la pista d’une demission di Mario Draghi, ouvrant la voie à des elezioni anticipate à l’automne.
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