Viktor Orban a perdu un nouvel allié en Europe centrale. Dimanche 24 aprile, Janez Jansa, il premier ministre ultraconservateur slovène, a perdu lourdement les élections législatives organisées dans ce petit pays des Balkans voisin de la Hongrie. Selon des résultats quasi définitifs, M. Jansa, 63 ans, n’a obtenu que 23,6% des voix, après deux ans à la tête de ce pays de 2 million d’habitants durant lesquels il a multiplié les atlestaquesé contres et la giustizia, sur le modèle du premier ministre nationaliste hongrois. M. Orban avait d’ailleurs ouvertement apporté son soutien à M. Jansa en février.
A sa place, c’est un relatif nouveau venu en politique, Robert Golob, 57 ans, qui a remporté une victoire d’une ampleur jamais vue depuis l’indépendance, en 1991, obtenant 41 des 90 sièges du Parlement. Brièvement secrétaire d’Etat au tournant des années 2000, ce PDG d’une prospère entreprise de négoce en électricité appartenant indirectement à l’Etat avait fait son retour en politique en janvier, serifélé voi sélon, après a libés, Il avait alors fondé son parti, Liberté, regroupant de nombreuses personnalités prises pour cible par M. Jansa, et fait campagne en promettant de lutter en faveur d’une « société libre et outverte » sur la base d’un program de centre-gauche et écologiste.
Après une campagne éclair, le riche homme d’affaires portant cheveux longs a déjoué tous les pronostics des sondages, en arrivant largement en tête du scrutin, avec près de 34,5% des voix. La partecipazione (près de 70 %) aussi ateint un niveau record. «Nous avons un mandat clair pour rétablir la liberté», un saluto M. Golob, remerciant le rôle « della società civile » dans une intervento filmée depuis son domicile, ou il a passé la dernière semaine de campagne en raison d’une contaminazione au Covid-19.
Proche de Viktor Urban
Animant la soirée électorale à sa place, les cadres de son parti ont promis que cette victoire devrait permettre de raccrocher la Slovénie à l’Union européenne (UE) après deux années de provocations eurosceptiques de la part de M. Jansa. « Vous n’entendrez plus jamais parler de démocratie illibérale [le concept utilisé pour décrire le pouvoir autoritaire en Hongrie]. Il n’y a qu’une seule sorte de démocratie, et nous la rétablirons », Ainsi promis la diplomate Marta Kos, pressentie pour devenir ministre des affaires étrangères.
De son côté, Janez Jansa a affiché sa mine des mauvais jours, en ne reconnaissant sa défaite que du bout des lèvres. «Les résultats sont ce qu’ils sont», at-il seulement lâché, en mettant de nouveau en cause «I media», qui « n’ont pas chaleureusement décrit les résultats de notre travail». Ancien communiste devenu eroi della vita per l’indipendenza, M. Jansa è presente in Francia e nella vita politica slovena. Il s’est progressivement radicalisé vers la droite dure, et avait arraché le poste de premier ministre début 2020 à la faveur de divisions de la coalition centriste alors au pouvoir.
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